Historique d'israël


L'Etat d'Israël ne peut se comprendre sans un retour à la Bible. Livre saint entre tous, il relate une aventure unique : celle d'un peuple choisi par Dieu, désigné pour recevoir, en partage, une terre où couleraient le lait et le miel. Durant de longues années et après de multiples tribulations, souffrances, divisions, ce peuple arriva enfin en terre promise. Mais sa joie fut courte. A peine installés, les Juifs furent dominés successivement par les Perses, les Grecs, les Syriens, les Séleucides, les Romains, les Arabes, les Seldjoucides, les Croisés, les Mameluks et les Turcs ottomans. La Palestine avait vécu et les Juifs se dispersèrent peu à peu dans le monde.

Les mouvements de libération nationale des 19ème et 20ème siècles entraînèrent l'idée d'un renouveau national juif (particulièrement le mouvement sioniste fondé par Théodore Herzl). Des milliers de Juifs reviennent au pays, bâtissent, cultivent et créent des industries. Enfin, le 14 mai 1948, l'état d'Israël est proclamé indépendant et reconnu comme tel par les grandes puissances. Venus de partout (Pologne, Roumanie, Allemagne, Tchécoslovaquie, Yémen, Turquie, Irak, Afrique du Nord, Amérique, Australie), des milliers de Juifs convergent vers la terre des ancêtres. Une volonté inébranlable est apparue dans tous les coeurs de ces immigrants : reconstruire la Terre Promise, rebâtir des foyers au pays de la Bible.

Animés d'une espérance mystique, ils allaient édifier un pays libre où ils oublieraient les heures douloureuses du passé. Mais pour cela, intellectuels, commerçants, avocats, médecins durent se faire paysans, cultivateurs, éleveurs... durant la période de pionniérisme.

En conférant au pays une personnalité physique (économique, sociale et politique), ils lui donnèrent aussi un folklore. Une nation se définit par trois critères : une terre commue, une culture et une langue. La terre : un lopin formé de déserts et de jachères couvrant 20.440 km² (Belgique : 30.507 km²). Une culture : elle s'était perpétuée à travers les siècles principalement grâce à la religion. Une langue commune : les Juifs parlaient la langue du pays dont ils étaient originaires. Israël se heurtait au problème de la tour de Babel. Les Juifs n'avaient qu'une langue commune, liée à la culture et à la tradition : l'hébreu, mais c'était une langue morte. Qu'importe, ils avaient commencé à rappeler à la vie un pays mort, ils pouvaient bien aussi rappeler le doux langage de la Bible. Et l'hébreu fut étudié. Aujourd'hui, c'est à nouveau la langue quotidienne mais il a fallu l'adapter aux conditions nouvelles du monde contemporain, exprimer la physique atomique, les lois fiscales, la météo, la publicité, l'existentialisme, etc... en des termes que les prophètes n'avaient pu prévoir.

Tandis que les ingénieurs se penchaient sur les problèmes techniques de la résurrection du pays et en particulier l'irrigation du sol, essentielle à la vie du jeune état, des compositeurs et des chorégraphes tentèrent de recréer un folklore à partir des éléments importés et d'en faire un folklore "made in israël".



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