La musique algérienne

Sur le plan musical, l'Algérie est réputée pour son riche répertoire. Plusieurs styles de musique son inclus : classique arabo-andalou algérienne, le Chaâbi, le Rai qui est originaire de l'Oranie, la musique kabyle, la musique moderne comme le rock, le rap ou la musique diwane. Il se distingue également par la richesse linguistique de son répertoire mêlant arabe classique, arabe algérien, le français et l'amazigh (dites berbères) telle que kabyle, chaoui, touareg, etc.
Dans cet article, sont principalement abordées les musiques algéro-algériennes produites par des artistes vivant et concevant leur musique dans le pays ; en effet, pour les artistes occidentaux d'origine algérienne les données sociologiques, économiques, politiques, médiatiques et artistiques sont très différentes de celles de l'Algérie. Toutefois, des collaborations actives existent entre des artistes algéro-algériens et des artistes algériens d'Occident ou d'Orient dans de nombreux domaines touchant à la musique algérienne.

Musique populaire citadine
Exprimée en arabe dialectal, elle dérive de la musique arabo-andalouse et comprend en son sein quatre formes:
- Le Hawzi qui dérive du Gharnati.
- L' âroubi et récemment le Chaâbi (XXe siècle) qui dérivent de la 'Ça'nâa.
- Le Mahjouz qui dérive du Malouf.

Haouzi - Le haouzi est un genre poétique qui est né dans les faubourgs de Tlemcen et s'est répandu au sein des populations citadines. En l'absence de documents situant précisément son émergence, on peut affirmer que Said El Mendassi a été le premier poète populaire au cours du XVIe siècle à l'avoir consacré.
Le haouzi est au gharnati ce que le zadjal est au muwashah. Du point de vue linguistique, il se distingue par l'emploi de la langue usuelle populaire de l'époque. C'est une longue poésie qui compte des strophes constituées en refrains (Aqfal) et en couplets (Adouar). Les spécialistes en attribuent avec certitude l'origine socio-historique à la ville de Tlemcen et ses alentours. Pour ses compositions misicales, le Haouzi utilise huit modes sur seize connus dans le répertoire de la musique classique algérienne dit " musique andalouse " à savoir: Moual, âraq, Ghrib, Reml maya, Jarka, Zidane, Sika, Mazmoum. Ses principales variantes sont appelées M'senaa, Goubahi, Bérouali, Zendali. Les concepteurs de ce genre sont tous d'origine tlemcenienne et ils se sont inspirés du patrimoine arabo-andalou pour y apporter les dernières perfections savantes. Parmi les plus célèbres de ces poètes et musiciens, on peut citer Mohamed BENMSAÏB et son fils Boumediène, Ahmed BENTRIKI ou encore Mohammed BENSAHLA.
Toutefois, il est nécessaire de signaler que la forme musicale de l'école de Tlemcen est aussi le Gharnati (de Grenade) que côtoyait justement le genre haouzi et c'est la spécialité de la ville de Tlemcen.
Mahjouz - Le Mahjouz est un genre musical populaire qui dérive du Malouf où le chant est fortement scandé et accompagné d'une musique composée sur les modes musicaux du Malouf, mais avec des rythmes différents de ceux de la Nouba. Dans ce genre musical, la zorna (instrument à vent de la famille des hautbois) tient la place du f'hel (petite flûte faite à partir de la tige d'un roseau). Les textes du Mahjouz sont en arabe populaire algérien, dont les auteurs sont des poètes issus du sud-est constantinois de l'époque.
Chaâbi - Le chaâbi est une musique citadine qui appartient à la musique arabo-andalouse mais enrichi aujourd'hui par divers influences arabe, européenne et africaine dans ses mélodies et gnawa et berbère dans ses rythmes.
Le chaâbi (populaire en Arabe algérien) est né au début du XXe siècle dans la région d'Alger notamment par le diaspora kabyle, cependant il est apprécié dans toute l'Algérie, pour l'aspect moral et social de ses textes, les maitres Hadj M'hamed El Anka et Cheikh Nador sont considéré comme les créateurs du genre.
Raï- Raï est un genre musical Algérien en Arabe algérien apparu au début du XXe siècle en Oranie.
L’origine du mot raï, qui signifie « opinion », « avis » ou « point de vue », viendrait de l’époque où le cheikh (maître), poète de la tradition wahrani, prodiguait sagesse et conseils sous forme de poésies chantées en dialecte local. Cependant, dans le contexte de la complainte populaire, le chanteur qui se plaint de ses propres malheurs sans vouloir accuser personne s'accuse lui-même. Et plus exactement, il s'adresse à sa propre faculté de discernement, à son raï qui, cédant aux sentiments, l'a conduit à prendre les mauvaises décisions. Le chant commence ainsi : Ya Raï (ô mon discernement).
Née dans la région d'Oran sous sa forme première ou traditionnelle et le Raî s'est popularisé par étapes dans le reste de l'Algérie ; elle conquiert le monde après avoir subi de nombreux enrichissements et perfectionnements en Occident.
Cette musique vient d'une occidentalisation de tous les genres musicaux existant en Algérie (en particulier le châabi) utilisant une orchestration moderne occidentale (synthétiseurs, guitares électriques, etc.).
Cette nouvelle musique nécessitait donc un phrasé plus souple et moderne d'où l'emploi de l'arabe algérien oranais mélangé à des mots français ou anglais. Soutenue en Occident par les jeunes immigrés d'origines maghrébines diverses en recherche d'une musique à leur image, cette musique s'est surtout affirmée en France (puis en Europe et le monde entier) avant de reconquérir une population algérienne plus large ; Le Raî des débuts avait été été boudé par la population (en dehors des jeunes citadins) et les médias officiels.
Citons comme exemples, la collaboration du compositeur français JJ Goldman avec le chanteur Cheb Khaled qui lui écrira l'un de ses plus grands tubes mondiaux Aicha ou la collaboration de Cheb Mami avec le chanteur international Sting et des groupes de musique celtique français. Le chanteur Rachid Taha du groupe "carte de séjour" est plus à classer dans la catégorie Rock même si ce plus ancien artiste maghrébin sur la scène française a parfois interprété des chansons Raï ou RnB.
Ces dernières années le raï s'essouffle et certains chanteurs de raï, comme Cheb Mami, essaient de le revitaliser en allant vers le Jeel égyptien actuel, très populaire dans tout le Moyen-Orient et qui gagne de plus en plus le Maghreb (voir Musique égyptienne).
Plus récemment d'autres artistes comme Cheb Najim - connu aussi pour être l'initiateur du raï-guetton mélange entre raï et reggaeton.
Aujourd'hui des artistes arabo-musulmans se sont appropriés le raï et ses variantes nées en Europe et l'ont transformé selon les spécificités culturelles et musicales de leur pays, comme cela se passe pour tous les genres musicaux.

Musique kabyle
Style traditionnel de la Kabylie, d'expression kabyle, il dérive essentiellement de l'achewiq.
Entre les années 1950 et les années 1970, plusieurs chanteurs et chanteuses kabyles ont introduit la musique occidentale dans leur musique qui resteront dans le style savant ou classique méditerranéenne comme Farid Ali (50) Nouara (60), Cherif Khedam (60), Oultache Arezki (50), Les Abranis (70), Noureddine Chenoud (70), Meksa (1973), Mjahed Hamid (70), Yugurten (70), Syphax (70).
Dans les années 1960, la chanteuse kabyle Nouara une des pionnières de la musique algérienne de langue kabyle dans l'introduction de la musique moderne dans certaines de ses chansons.
Dans les années 1970 des tentatives de modernisation de la musique berbère et maghrébine ont débuté avec des artistes kabyles comme Idir qui a composé et interprété la chanson célèbre A Vava Inouva et qui a fait le tour du monde.
Les interprètes les plus connus : Slimane Azem, Allaoua Zerrouki, Cheikh El Hasnaoui, Cherif Kheddam, Chérifa, Lounès Matoub, Lounis Aït Menguellet, Idir, ((les abranis)), Rabah Asma, Brahim Izri, Agraw Boudjemaa, Takfarinas, Djamel Allam, Massa Bouchafa, Allaoua Zarouki, Mohamed Allaoua, Hanifa, Sami Djazaïri, Akli Yahyaten, Bahia Farah, Nouara, Taos Amrouche, Sadaoui Salah, Djurdjura, Lani Rabah, Chérif Hamani, Kheloui Lounès, Youcef abdjaoui, Karim Abdjaoui, Hsicen, Ahrès Hacen, Kamel Rayeh, Zedek Mouloud, Ferhat Imazighen Imoula, Izri Brahim, Moh Smail, Hamidouche, Abdelkade Bouhi, Farid Feragui, Brahim Saci ...
Il existe des chansons de style moderne qui sont souvent écoutées lors de festivités (mariages...ce genre de chansons est en fait le pur folklore kabyle dont la musque est désormais composée d'une façon plus légère et soutenue par des instruments modernes, le synthétiseur essentiellement, et dont les paroles abordent l'amour au premier lieu en tentant de rompre les tabous ancrés dans la société berbère notamment sur les relations amoureuses des jeunes, ce qui amènent les chanteurs à user de duo homme femme) et qui sont l'œuvre d'artistes comme Mohamed Allaoua. Actuellement ce genre de musique connait une expansion et est écouté en dehors des zones berbérophones en Algérie. Les années 1970 ont vu naître plusieurs groupes artistiques qui se revendiquaient de la musique moderne. associés à la chanson contestataire ; ces groupes et chanteurs ont su introduire des instruments modernes comme la guitare folk, classique, électrique, piano... etc parmi ces groupes, on peut citer : inaslyen, idheflawen, inemlayen, debza, imnayen, les abranis, .... des chanteurs également ont marqué cette période par les revendications politiques qu'ils portaient mais aussi par une ouverture artistique nouvelle qui a révolutionné la mentalité kabyle. parmi ces chanteurs on peut citer l'un des plus connu en Algérie mais aussi dans le monde : Idir est devenu le symbole de la chanson moderne kabyle notamment grâce à sa chanson phare A Vava Inouva qui a été traduite dans plusieurs langues. ferhat m'henni alias ferhat imazighen imoula, syphax, djamel allem, ... actuellement, la scène artistique kabyle est très diversifiée. on y trouve comme toujours la chanson contestataire, mais aussi de la musique purement commerciale qui trouve sont publique parmi les jeunes qui sont de plus en plus désœuvrés, et de la variété qui méle romantisme, société et vie de tous les jours. les chanteurs les plus en vue sont, entre autres : Ali Amran, oulahlou, Zimu, Si Moh, brahim tayeb, Cheikh Sidi Bémol ...etc

Musique staifi
La 3e musique populaire de fête d'Algérie est le "staifi" après le "raï" et la grande musique Kabyle. Basée sur le rythme zendari rythme originaire de Constantine et aussi sur un accompagnement présent du clavier, cette musique est aujourd'hui très présente dans toutes les fêtes algériennes. Les premiers furent Samir Staifi, Bekhachi El Khier, Djamel, Nordine, bentoumi mohamed et d'autres .

Musique chaouie
Musique essentiellement chantée en chaoui (berbère des Aurès) .Le folklore est diversifié dans les régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs Aurassiens. Le premiers chanteurs qui ont connu un succès international sont Aissa Jermouni et Ali Khencheli. Le style de musique Rahaba est propre à toute la région des Aurès. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis connu est Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des Aurès se sont inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech.
Il y a des petites chansonnettes qu’on appelle en berbère des Izlen, ils se composent de 4 à 5 vers, répétitifs que l’on retrouve dans les Aures en Kabylie, au Hoggar. La région des Aures recèle de véritables trésors musicaux, du côté du Tébessa on trouve le Rekrouki ou Rakrouk qui veut dire écho, c’est un genre propre à la région de Tébessa. Les Ait selam se singularisent par un genre féminin L'Azzekar, chez les Ait Miloulpar Ajelass proches de celui de la tribu Ahidous du Maroc. Il y a aussi Tinzarine lie au Rite de la pluie Anzar (Anzar c'est le dieu de la pluie diaprée Gabriel Camps). C'est une légende célèbre laure des périodes des sècheresses on évoque par des chants le dieu de la pluie, c'est un rite païen. Il y a un autre genre de chant qui s’appelle la berceuse, Tigougaine ou Taourial, Aourial veut dire berceau. Mais la plus célébrée, c’est Ayache. Les femmes ont pu avoir leur place dans la scène national. La télévision algérienne diffusait les chansons de Thelja (Ya Saleh) et de Beggar Hadda dans les années 1970. Aussi, Houria Aïchi a fait plusieurs albums en France.
Un autre genre de musique moderne chaouis s'est imposé dans la région. Cette musique est un mélange de rock (Les Berbères (groupe de rock chaoui)), de blues, de folk (Smaïl Ferrah) et de raï en langue chaoui (berbère) et en arabe. Quelques chanteurs et musiciens s'inspirent de la musique arabe classique.
Les genre Zorna (avec la cornemuse), musique sétifienne, Diwan, etc. sont joués par quelques musiciens aurassiens. Quelques instruments de musique sont propres à la région comme le bendir, Gasba, etc.
La danse chaouis est formée d'un regroupement d'hommes ou de femmes dansant face à face en entonnant des chants polyphoniques accompagnés de gasbas et de bendirs. Le rythme particulier du bendir chez les Chaouis se retrouvent dans quasiment toutes les chansons des Aurès. Les interprètes les plus connus sont le regretté Katchou, Hamid Belbeche, Houria Aïchi, Nacceredine Hora, Massinissa (chanteur), Hacen Dadi, Les Berbères (groupe de rock chaoui), Tafert, Dihya (chanteuse), Messaoud Nedjahi, Numidas, Ithran, etc.

Musique Tergui Ahellil
Style traditionnel du sud algérien d'expression tergui et arabe (dialectal). Il s'agit d'une musique ancestrale importée de l'Afrique noire vers le Maghreb par les dynasties régnant sur le Maghreb ; La musique Tergui sera influencée, entre autres, par le Tindé (style de l'extrême-Sud algérien), l'Ahellil (Timimoun).
Dans le Gourara (Algérie) il est encore largement pratiquée, surtout pendant certaines fêtes religieuses, surtout un genre musical qui consiste à effectuer des chansons en chœur, la danse et la participation de l'auditoire. Il prévoit la participation de nombreux participants, un chef de chœur qui dirige le mouvement du chœur, soliste (abecniw) flanqué de deux ou trois joueurs (au moins un tambour pâte (gellal) et un bengri joueur (une sorte de luth ) ou flûte (temja), tandis que deux danseurs viennent devant lui face et ensuite la marche arrière, tout en participant à la chorale, un bon nombre de villageois, faire un cercle autour d'eux, en serrant l'épaule à épaule, se déplacer lentement dans une direction, clap antihoraire et de répondre à la soliste. En 2005, l'UNESCO a proclamé le chef-d'œuvre Ahellil du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. La crainte de beaucoup de ceux qui se soucient de la culture du Gourara cette reconnaissance est que, loin d'aider à préserver ce patrimoine, elle finira par contribuer à sa «folklorisation», avec détachement conséquente des valeurs traditionnelles au sein de laquelle l'Ahellil sont nés. Éloquents à cet égard les observations de Mouloud Mammeri : "A Sidi Hadj Belkacem, le plus grand rassemblement autour du Gourara, la première année (1971) nous étions pratiquement les seuls« étrangers ». Le Zeneti étaient parmi eux. Et nous, malgré nos artificielle vêtement drôle (nous avions tous pris au moins un vêtement de Gourara), nous étions à l'extérieur, nous avons été submergés par l'impression de pénétrer dans le temple: le Zeneti ne joue pas, officie. Lors de notre dernière mission, dix ans plus tard, les spectateurs venaient de l'extérieur ont été aussi nombreux que les indigènes, et les interprètes, sans doute inconsciemment de céder aux pressions, aussi involontaire, de tout ce qui halogènes foule, tendaient agissant pour elle, sur le sol en quelque sorte par lui-même par le même chemin de leur propre aliénation "

Diwane-Gnawa d'Algérie
La musique Gnawa d'Algérie s'appelle en réalité la musique DIWANE ; on l'appelle aussi Diwane-Gnawa afin de mieux l'identifier car sa consœur GNAWA marocaine est internationalement la plus connue et connaît depuis peu un regain d'intérêt .
Le terme DIWANE est un mot arabe utilisé quand on parle de la partie thérapeutique de la soirée (LYLA). Les Diwane se réclament de Bilal : 1er esclave noir libéré par Mahomet qui deviendra le 1er muezzin de l'Islam. Ce genre musical existe en Tunisie, en Égypte (et aussi probablement en Libye)avec des noms spécifiques selon le pays (voir Gnaoua). La musique Diwane d'Algérie et ses consœurs ont pour point commun une origine africaine sub-saharienne et certains rites ; Toutefois, ces musiques " GNAWA " d'Algérie, du Maroc de Tunisie, Libye et Égypte vont se spécifier en fonction des populations, et des histoires propres à chacun de ces pays ou régions et, ne connaitront pas le même parcours ou les mêmes influences.
En 2006, les autorités culturelles dans leur projet d'édification nationale, revendiquant l'« algériennité » de ce genre musical, souhaitent le faire renaître et reproduire en Algérie le succès des Gnawa marocains ; Ainsi, depuis deux ans, il existe un festival de la musique Gnawa (à l'image de celui d'Essaouira).
À l'exemple de ses diverses consœurs du Maghreb, la musique Diwane a besoin, vu sa longue traversée du désert sur la scène nationale, de retrouver sa spécificité afin de s'affranchir, enrichir ce genre musical et exister.
Les interprètes les plus connus sont : Othmane Bali, Hasna El Bacharia, Diwane Biskra, Gaâda - Diwane Bechar, Karim Ziad, Gnawa Diffusion.

Musique Allaoui
L'allaoui, ou aalaoui, est une danse traditionnelle guerrière à plusieurs variantes issue des hauts plateaux oranais (Algérie) On la retrouve à Oran, Tlemcen, Nedroma, Maghnia, Ghazaouet en Algérie, et elle s'est diffusée au Maroc, dans l'Oriental.. Cette musique et danse guerrière ancestrale, est dansée par des mouvements d'épaule au rythme des percussions. Elle trouve ses origines dans les danses tribales des hauts-plateaux oranais. Le chercheur algérien Yazli Benaamar nous renseigne que le nom "Allaoui" (à ne pas confondre avec la dynastie Alaouite) fait référence à une famille arabe descendant des Adrissas du Maroc qui se sont réfugiés dans le Djebel Amour en Algérie après la chute du Royaume de Fès. Il est important de ne pas confondre ce style musical avec le Reggada, danse berbère originaire du Rif. Les deux styles sont semblables, mais différents.
Les hommes dansent en se tenant coude à coude, comme soudés les uns aux autres en scandant leurs corps, frappant des pieds pour exprimer leur attachement à leur terre et montrer leur capacité d’endurance. Cela signifierait l'unité indissoluble qui devait, autrefois, lier les guerriers face à l'ennemi. Avec chacun d'eux un fusille ou une canne dans la main. Pour ce qui est des femmes, elles font le safe (rang), elles forment deux lignes parallèles et dansent dans un mouvement « avançant/reculant », tout en tapant sur des bendirs.

Source : Wikipédia

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