Les danses Algériennes (avec vidéos)

Danses citadines :
De traditions arabo-turques, elles sont pratiquées à l'occasion de fêtes dans les grandes régions citadines de l'Algérois, de l'est (du Constantinois), et de la région de Tlemcen.

- La danse algéroise est exécutée sur des musiques du répertoire citadin classique ou shaabi (populaire). Les femmes parées de leur bijoux sont vêtues de leur costumes traditionnels raffinés, richement brodés de fils d'or. C'est une danse qui évolue sur un petit espace avec des petits pas légers et des petits mouchoirs dans les main qui suit de petits mouvements gracieux.

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Il y a une autre danse algéroise appelée la danse des Colombes, "exclusivement féminine, elle exécutée lors des fêtes à caractère familial, se pratique dans la partie centrale des Hauts-Plateaux, située au Sud d’Alger. L’accompagnement musical est assuré par un ou deux joueurs de Ghaїta (Hautbois) et par deux ou plusieurs joueurs de Bendir (Tambour à une peau). Vêtues de longues robes, parées de bijoux, visages légèrement voilés et pieds nus, les danseuses, au rythme des mélodies particulières de la région et ponctuées de youyou, simulent en glissant sur le sol avec grâce et légèreté et en effectuant des sortes de rondes, la fuite des Colombes apeurées devant le fusil du chasseur"*.

- Le tlemcenien est dansé sur un dérivé de l'andalous et est accompagné par un ensemble féminin au chant (haoufi). Les femmes portent de lourd costumes et bijoux, ce qui donne un danse assez lente et lourde.

- Le Zendali, danse constantinoise (mais aussi répandu dans l'est du pays), se danse en général sur du une musique avec tbel et zorna. Les femmes portent des tenues lourdes brodées et la danse est caractérisée par des mouvements d'à coups de ventre en balançant la tête de droite à gauche et en ayant parfois un mouchoir à la main. On compte également des styles semi-citadins d'improvisation sur des musiques populaires : danse de la région oranaise caractérisée par des tremblement d'épaules et des déhanchements avec mouvements du ventre; sur le rythme traditionnel allaoui. Les hommes font trembler leurs épaules en avançant avec de petits pas. On danse également sur du Raï, il y' a aussi le Staïfi (de la région de Sétif dont les mouvements sont empruntés aux danses traditionnelles chaouies), le rythme Heddi.

Danses Kabyles :
Danse à l'origine pratiquée à l'occasion de la cueillette des olives. Elle est aujourd'hui pratiquée à l'occasion de fêtes. Elle est caractérisée par des tremblements continuels et très rapides des hanches sur un rythme précis. Bon courage!

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Plus traditionnel ! (Première danse)

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Il existe différents types de danse kabyle. En plus de celle décrite ci-dessus, un autre style consiste à avancer avec des petits pas tout en faisant des rotations de bassin (ou rotation africaine). La danseuse tient dans ses mains un foulard qu'elle manie avec délicatesse et grâce et tout en lenteur. Ce style se danse sur de la musique traditionnelle type "Idhebalen".

On peut également danser le kabyle avec des mouvements de ventre, ce style est appelé danse de la perdrix.
Les hommes dansent en faisant parfois vibrer les épaules ou les soulèvent et balancent légèrement le bassin. Il en existe bien d'autres des danses kabyles...

Danse Allaoui :
Danse masculine de l'Ouest algérien (région d'Oran, Maghnia etc.); cette danse rappelle les combats menés contre les Espagnols. Se danse au son de la "gasba" et du "bendir".

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Danses Chaouis :
Danse des berbères des Aurès de style abdaoui. La danseuse, au son de la "ghaïta" et du "bendir", exécutent de petits pas rapides en tenant des ses mains les pans de sa robe. On compte plusieurs danses chaoui: abdaoui, trig el khil, zendari, berber, iredassen.

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Les rahabas :

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Danse de la Jument :
Danse de l'Est algérien et des Aurès.

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Danse des Ouled Naïl ou saadaoui :
Danse de la tribu des Ouled Naïel qui s'étend sur les régions de Djelfa, M'sila, Biskra, Laghouat et Ghardaïa.

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Une autre :

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Danse du Sahara :
Réguibète : danse du peuple du Sahara, cette danse est classée dans la catégorie des danses sacrées. Des rythmeuses frappent un instrument de percussion la "taouza" et les danseuses executent des petits pas accompagnés d'une gestuelle, puis se mettent à genoux pour balancer la tête de droite à gauche.Les hommes peuvent y participer.

Touarèg : les danseurs sont armés d'épées et de boucliers et miment des combats. Cette danse est caractérisée par des sauts, tours et des frappes au sol.

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Takoba : du nom de l'épée.

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Danse de Kerkabou-Gnawa :
Danse de conféries mystiques noires. Les danseurs executent des pas lents et appuyés sur les rythme des "krakib", du tbel (tambourin) et du "goumbri".

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Danse du Nakh :
Danse des régions frontalières avec la Tunisie et la Libye, elle est exécutée par des jeunes filles à marier.Les danseuses imitent par des mouvements une chamelle. Au son du "bendir", elles balancent leur buste penché de droite à gauche pour faire bouger leur chevelure.

Source : Danses du Maghreb

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